Les RPG sur PC ? C’est encore !

Il y a six mois, je parlais d’une pause à venir dans les jeux vidéo, après avoir terminé Pathfinder: Kingmaker. De pause, il n’y en a pas eu réellement, jouant de temps en temps à Titant Quest, un RGP orienté action qui, malgré sa richesse scénaristique et un monde développé, ne me procure aucune addiction. Parfait donc pour passer un peu de temps devant son PC de façon occasionnelle. Cependant, la sortie de Pathfinder: Wrath of the Righteous début septembre m’a fait réellement replonger dans le monde des CRPG en 3D isométrique et dans celui de Golarion.

Cette nouvelle aventure se déroule dans un lieu différent que dans Kingmaker. Basée sur la campagne papier du même nom, Wrath of the Righteous se situe dans le royaume de Sarkoris, proche de la Plaie du Monde, dont la capitale, Kénabres, est tombée sous les coups du seigneur démoniaque Deskari. Bien entendu, tous les espoirs de repousser cette nouvelle invasion de Golarion repose sur nos (pas si frêles) épaules. Tout en reprenant les mêmes mécanismes de jeu que son prédécesseur (exploration du monde en équipe, combats en temps « réel », gestion des conquêtes), ce nouvel opus ajoute une dimension un peu plus stratégique avec des armées qui doivent combattre des armadas de monstres : c’est la « croisade contre le mal ». La partie gestion avait tendance à faire pièce rapportée tout en apportant un peu d’originalité à Kingmaker. Il en est de même dans Wrath of the Righteous. L’ajout des combats entre armées donne malheureusement la même impression et demande pas mal de tactique. Il en résulte un jeu difficile à maîtriser, encore plus que Kingmaker.

J’avoue ne pas être totalement conquis par ce nouveau mélange des genres. N’ayant pas trop de temps et encore moins de courage, j’ai installé dès le début un mod qui permet de changer toutes les statistiques du jeu. J’use et abuse de ce module de triche pour avoir des ressources suffisantes et surtout des armées digne de ce nom. Steam n’aimant pas les tricheurs, je ne gagne aucun succès, tant pis. Heureusement, l’histoire reste toujours appréciable et donne envie de connaître la suite. Il faut dire que là aussi, elle est développée avec de nombreux NPC avec qui interagir. Les compagnonnes et compagnons sont vraiment intéressant·e·s. De plus, les dialogues sont toujours aussi nombreux. Cependant, après avoir passé plus d’une quarantaine d’heure (un tiers du jeu ? moins certainement), j’ai mis Wrath of the Righteous en pause…

En effet, Horizon Zero Dawn est passé par là. J’avais promis à une fan « hardcore » d’acheter la version PC (le jeu est édité par Sony et a été réalisé à l’origine pour la PS4) lorsque qu’une remise de 50% au moins serait proposée par Steam. À l’approche des fêtes de fin d’année, cela n’a pas manqué et j’ai tenu ma promesse. Mal m’en a pris car me voilà captivé par ce RPG qui n’a rien de japonais (il est réalisé par un studio néerlandais). Bénéficiant d’une 3D superbe (pourtant ma GeForce GTX 1050ti est poussée dans ses derniers retranchements et je ne peux pas tout mettre au maximum), d’un monde ouvert (ça change des Kingmaker), de très nombreuses cinématiques et d’un système de combats orienté action, le changement est assez radical. Pourtant, cela fonctionne complètement sur moi !

Dans un monde futuriste et post apocalyptique, l’humanité a perdu la maitrise de la technologie du passé et s’est regroupée en tribus qui s’entendent plus ou moins bien entre elles. Des machines zoomorphes hantent les lieux et elles sont de plus en plus agressives envers les humains qui les chassent pour en recueillir les ressources qu’ils ne sont plus capables de créer par eux même. Lance, arc, fronde sont leurs armes et il est souvent difficile de survivre à la confrontation avec des « animaux » protégés par un blindage et/ou des champs de force, bourrés de technologies comme des lasers, des canons lance-flamme, etc. Heureusement que ces machines sont particulièrement stupides et que l’exploitation de leurs faiblesses alliée à une grande mobilité (ou au contraire, à une furtivité bienvenue) permet de s’en sortir. Ainsi, Aloy (la jeune fille que l’on incarne dans le jeu) va devoir améliorer ses compétences de chasseuse, mais aussi de combattante et même de hackeuse. Surtout, elle est lancée dans une quête qui mélange recherche de ses origines (elle est une orpheline aux parents inconnus), vengeance de sa tribu d’adoption (qui l’a pourtant longtemps traitée en paria), complots à déjouer et compréhension du monde qui l’entoure. Pour cela, elle va devoir arpenter un monde très étendu et varié (surtout avec l’adjonction de l’extension Frozen Wild), affronter de nombreux dangers et rencontrer des personnages plus ou moins hauts en couleurs et pas toujours très recommandables.

D’après les critiques de jeux vidéo, Horizon Zero Dawn ne propose rien de bien original en matière de monde ouvert car on y retrouve de nombreuses influences issues de franchises célèbres comme Assassin’s Creed ou Far Cry. Comme je n’y ai pas joué, ce n’est pas vraiment un souci en ce qui me concerne : tout est nouveau pour moi, que ça soit la recherche de ressources, la fabrication de munitions, de pièges ou de potions, l’amélioration des armes et tenues, la progression dans l’arbre des compétences, la découverte du monde et de sa carte, etc. L’histoire est prenante : le monde original proposé, la richesse des quêtes et les combats épiques contre des machines de plus en plus gigantesques et puissantes font tout le sel du jeu et le rendent incroyablement addictif. Sans oublier le fait que la version PC peut être visuellement sublime si la carte graphique le permet (la version PS4 de base fait un peu son âge, par contre).

En fait, ma plus grosse difficulté est d’arriver à maîtriser le double maniement clavier et souris (j’ai essayé un court instant le gamepad, j’ai arrêté de suite). Ce manque de contrôle est particulièrement prégnant lors des combats où ça va un peu trop vite pour moi et où je perds souvent de vue les ennemis (surtout quand la caméra vous serre d’un peu trop près). Après avoir débuté le jeu en mode histoire (mais là, les combats sont vraiment trop faciles), je suis passé en mode facile et je pense que je vais y rester. En effet, j’ai déjà assez de mal comme ça avec certaines bestioles, surtout depuis que je suis chez les Carja (il faut généralement utiliser les bonnes armes de la bonne façon). Car, il faut le dire, je suis plus une bourrine qu’une tueuse à distance. La subtilité dans les combats, ce n’est pas trop pour moi et les confrontations avec, par exemple, les Dents-de-scie ou les Hautes-pattes, se finissent généralement à la lance. Mais bon, j’y arrive de mieux en mieux à force de combats. Je fais aussi les différents tutoriels, tente les épreuves de chasse, etc. Comme après un peu plus de trente heures de jeu, je n’ai réalisé que 30% de l’aventure en trois semaines (il faut dire que je cherche à faire toutes les quêtes et tâches secondaires), qu’il y a en plus l’extension à faire, je pense que je vais dire « encore » une bonne partie du premier semestre de l’année 2022. Impossible de se plaindre, ceci-dit. Ensuite, étant donné que Horizon Forbiden West ne sortira sur PlayStation qu’en février 2022, il va me falloir ne pas être pressé pour pouvoir acheter la version PC et y jouer (car non, je ne prendrai pas une PS5 et j’attendrai le portage PC et la fin de l’exclusivité).

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