Angoulême 51, énième… 2/2

Après avoir exprimé un avis peu enthousiaste sur les expositions proposées lors de la cinquante et unième édition du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, il est temps d’être un peu plus positif. En effet, la richesse de la programmation permet de privilégier différents types d’activité en fonction de ses sensibilités du moment. En l’occurrence, cette année, étant donné que j’avais un peu de temps disponible, j’avais décidé de « jouer » au chasseur de dédicaces (je n’en avais ramené aucune l’année précédente). Et, généralement, je ne dépasse pas une ou deux à chaque édition. En effet, il s’agit d’une occupation réputée chronophage. Là, j’avais dans l’idée de faire signer cinq ouvrages (avec adjonction d’un petit dessin si possible). Ce n’est pas tant la dédicace qui m’intéresse que le petit moment passé avec l’auteur ou l’autrice, petit moment permettant de bavarder un peu.

Chasser les dédicaces

La première dédicace se devait être quadruple car il s’agissait de faire remplir la page idoine par quatre participants au Placid et Muzo, le retour, une publication hommage du groupe J’AI (auquel je participe assez mollement). Aucune difficulté pourtant à les obtenir : j’en avais déjà deux rien que sur le stand ; et j’ai demandé à El Chico Solo de faire tourner mon exemplaire afin que deux autres dessinateurs viennent se greffer. Merci à eux pour ce gag unique. La deuxième a été assez facile à avoir, le pauvre Cédric Tchao étant bien désœuvré dans l’espace dédicace de Casterman. Nous avons donc pu discuter un bon moment tous les deux. Il ne me reste plus qu’à lire le premier tome de la version manfra des Trois mousquetaires. Par contre, pas de Nicolas Dumontheuil en dédicace chez Futuropolis. Ou je me suis trompé sur le jour / l’horaire, ou l’auteur était empêché. Quoi qu’il en soit, je n’ai jamais eu le temps de faire une nouvelle tentative… La dédicace suivante demandait de ne pas trainer, Claude Leblanc restant peu de temps à Angoulême. Arrivé vers 10h30 au stand IMHO, j’ai dû patienter que le couple avant moi daigne bien lâcher la grappe à l’auteur de La Révolution GARO. C’était interminable d’écouter Claude leur répéter ce qu’il avait expliqué lors de sa rencontre à l’Alpha alors que je devais repartir sur le plateau.

La quatrième et dernière demandait plus d’organisation : du fait d’un emploi du temps assez serré, il fallait que je rencontre Fabrice Neaud en étant dans les premiers de la file d’attente. C’est que j’y tenais : ma première dédicace à Angoulême date de 2004 et c’était justement Fabrice qui me l’avait faite. Souvenirs et temps qui passe… De plus, n’ayant jamais tenté d’aller en dédicace chez Delcourt / Soleil, je ne savais pas trop comment c’était organisé. Déjà, pas de ticket ni de tirage au sort, juste l’achat d’un ouvrage de l’auteur sur le stand, voilà qui simplifie les choses. J’en ai profité pour prendre Esthétique des brutes – Journal 1 & 2 puisque la réédition propose de nombreuses corrections graphiques et une postface dessinée. Par contre, je suis resté devant l’entrée de l’espace dédicace, surveillant le moment où il serait possible d’entrer malgré le conseil du gestionnaire des files d’attente de faire un petit tour et revenir dans un bon quart d’heure. Bien m’en a pris car j’ai pu ainsi être le premier d’un petit groupe de 5-6 personnes. J’en ai profité pour féliciter Fabrice pour ses explications lors du Twtich qui lui était consacré par LL de Mars (6h40 quand même) et de lui dire que la rencontre croisée avec Sophie Darcq était très intéressante mais trop courte, les 45 minutes étant passées trop vite. Il était temps ensuite de laisser Fabrice avec ses autres fans, et moi de foncer vers la médiathèque L’Alpha.

À propos de dédicaces, un certain nombre de celles obtenues au fil du temps par les membres de l’Association FIBD Angoulême (celle qui détient les droits de la manifestation) étaient reproduites et exposées dans le local éphémère de l’association. Bien entendu, les plus intéressantes dataient des années 1970 et 1980. Il y en avait quelques-unes de bien jolies, et Franquin était vraiment une vedette à voir le nombre de petits dessins obtenus lors de différentes éditions. Dommage que l’encadrement fut particulièrement peu « photo friendly » avec de gros soucis de reflets impossibles à éviter dans de nombreux cas. Dommage, dommage…

Trop peu de rencontres à mon goût

Parlons un peu des tables rondes, rencontres et masterclass. Les conférences du conservatoire n’ayant plus lieu (je sais, je radote mais je les regrette tellement), nous avions nettement plus de temps pour assister aux différents événements avec les autrices et les auteurs qui nous intéressaient. Si l’un d’entre nous est friand de cet exercice, ce n’est pas mon cas. Il faut vraiment que j’apprécie les participant·e·s ou le thème. Du coup, je n’ai fait que deux masterclass, une « vraie », payante (je n’ai pas tenté l’invitation presse pour être certain que nous pourrions y assister) et une « fausse », ce qu’on appelait tout simplement « rencontre internationale » il y a quelques années, même quand la personne était française (présentement, il s’agissait de celle avec Nine Antico). En effet, j’avais préféré laisser ma petite camarade et mes deux petits camarades de la délégation mangaversienne assister à celle de Hiroaki Samura (histoire de ne pas taper une invit’ de plus alors que ça ne m’intéressait absolument pas). J’ai bien fait, sa masterclass était encore plus molle du genou que celle de Moto Hagio. Il parait que celle de Shin’Ichi Sakamoto était la plus intéressante des trois et que, concernant les invité·e·s asiatiques, seule la rencontre (à la Scène Manga) avec Rintarô était réellement réussie. Voilà qui ne nous laissera pas de souvenirs impérissables. Le meilleur était en fait au Studio du Théâtre : il y avait plusieurs rencontres qui m’intéressaient, même si je n’en ai fait que deux sur les cinq envisagées. Il s’agit de « Dessiner sa vie » avec Sophie Darcq et Fabrice Neaud, bien animée par Lucie Servin, et de « Saint-Elme » avec Frederik Peeters et Serge Lehman, animée par Julien Brugeas (qui ne s’est pas foulé à faire un diaporama pour illustrer les propos de ses invités). Le programme des rencontres à l’auditorium du Conservatoire n’était pas inintéressant, mais Daniel Clowes ayant dû annuler sa venue au festival, nous n’y avons pas mis les pieds cette année.

Les tables rondes proposées à la Scène Manga de l’Alpha étaient réussies, du moins celles auxquelles nous avons pu assister, à quelques bémols près. Les titres n’avaient souvent que peu à voir avec le contenu réel. Il y a le bel exemple « Manga et écologie » avec Guillaume Singelin. Bien entendu, ça a parlé surtout de Frontier, des mangas lu par Singelin et de sa fibre écolo, et non pas de l’écologie dans les mangas. Autre cas avec « Bienvenue dans les ténèbres : le manga de l’underworld » avec deux directeurs de collection en invités. Le titre ne veut rien dire et, malgré toute la sympathie que j’ai pour Thimothée Guédon et Mehdi Benrabah, j’imagine qu’ils étaient là pour vendre leur came et rien d’autre. Bien entendu, j’avais mieux à faire ailleurs. Au moins, « Garo, la dissidence manga » avec Claude Leblanc ou « Le genre dans le manga : traduire l’ambigu » avec Satoko Fujimoto (qui nous a bien spoilé Cocon de Machiko Kyô alors qu’on ne lui demandait rien) et Miyako Slocombe, nous ont proposé un contenu en adéquation avec le titre. En plus, ces rencontres étaient intéressantes et bien animées (par Frederico Anzalone pour la première et Xavier Guilbert pour la deuxième). Par contre, on a eu droit à du jamais vu, de l’incroyable, de l’inadmissible avec « Le shôjo manga au-delà des frontières » avec trois universitaires (deux Japonaises et une Belge flamande enseignant au Japon), deux bédéastes, un auteur et une autrice, ces deux-là étant venus des USA. Il y avait trop de monde à intervenir, et c’était totalement hors sujet une bonne partie du temps, sans aucune animation car tout le monde était là pour lire de son côté sa (courte) intervention, le pauvre Xavier étant seulement interprète pour la salle. Une seule intervenante avait réellement quelque chose à dire en rapport avec le thème mais n’a pas eu le temps de le faire car passant en dernier. Du grand n’importe quoi… Je terminerai sur un petit coup de gueule à propos de la scène : elle n’était pas assez surélevée, ce qui fait qu’on ne voyait pas les intervenant·e·s à moins d’être aux deux premiers rangs. Pire, l’écran était placé bien trop bas et était en grande partie masqué. Il faudra absolument revoir la conception de la scène l’année prochaine. C’était une catastrophe, là…

Les rencontres peuvent être aussi plus informelles. Ce peut être une discussion plus ou moins courte sur un stand avec un éditeur, un auteur ou une autrice, un libraire, une connaissance, etc. J’ai ainsi pu revoir Pierre Sery d’Asian District avec grand plaisir (au passage, L’Assaisonnement du bonheur de Ruan Guang-Min est vraiment très bien). Ce peut être aussi en se croisant dans une bulle, au restaurant ou à l’espace presse de l’Hôtel de ville. C’est donc avoir la joie de retrouver des connaissances d’année en année, ou après une plus longue période. Par exemple, c’est ainsi que j’ai pu passer un peu de temps avec maevaa, une ancienne mangaversienne que je n’ai jamais totalement perdue de vue grâce à Facebook et dont j’apprécie les messages et les photos de son mur. J’AI aussi pu passer un peu de temps sur le stand éponyme à bavarder un peu avec les membres de ce sympathique groupe FB. Bref, Angoulême, les rencontres, c’est aussi ça…

Les restaurants, c’est important

Pour en terminer avec le compte-rendu de cette édition, rappelons qu’il y a de nombreux restaurants sur le plateau et qu’en période de festival, il vaut mieux y aller manger de bonne heure si on veut trouver de la place même lorsqu’on est un (plus ou moins petit) groupe. Cette année, du fait de nos cinq journées passées sur place et du temps libre qui nous était parfois imparti, nous avons assez souvent utilisé avec bonheur ce mode de sustentation. C’est ainsi que nous avons diné chinois « Chez H » (une habitude prise depuis quelques années), déjeuné italien dans le tout nouveau et minuscule « La Dolce Vita », diné français à l’incontournable « Le Lieu-Dit », pris à emporter de la cuisine du monde le soir au tout récent « Latoti » (situé dans le quartier de L’Houmeau), déjeuné dans la toute aussi coutumière brasserie « L’Atelier » (l’ex Taverne de Maître Kanter) et, enfin, superbement terminé le samedi soir au très couru bistrot français « Le Tire-Bouchon ». Rare furent donc les ravitaillements sous forme de sandwich ou de l’habituel fouée (c’est au masculin car c’est un pain) au grillon charentais (dans ce cas, uniquement pour l’une et l’un d’entre nous), et c’est tant mieux (c’est très bien le fouée mais ce n’est pas mon truc).

Voilà, c’est tout pour cette année, il ne reste plus qu’à attendre la prochaine édition. Il faut espérer que la bande dessinée américaine retrouve une place qu’elle a perdue depuis quelques temps (on veut une grande exposition Vertigo ou sur Mike Mignola) et que la programmation manga se tourne plus vers les autrices maintenant qu’un premier pas a été effectué. Enfin, je remercie 9e Art+, l’Agence La Bande, notamment Anaïs Hervé et Vincent-Pierre Brat, l’Association FIBD Angoulême, la Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l’Image pour tout leur travail et la possibilité de nous permettre de profiter du festival dans des conditions privilégiées.

Angoulême 51, énième… 1/2

Du 24 au 28 janvier 2024, la cinquante et unième édition du Festival International de la Bande Dessinée s’est déroulé sous un temps globalement printanier. Comme tous les ans depuis 2006, une petite délégation de Mangaversien·ne·s y était, et les cinq jours, s’il vous plaît, Moto Hagio oblige. En plus du reportage photographique présentant la manifestation par l’image, voici mon compte-rendu (presque) à chaud, celui d’un ronchon blasé (mais vous pouvez plutôt aller lire celui du newbie de la bande). 🙂

Enfin Moto Hagio

Le principal intérêt de la manifestation angoumoisine est, année après année et sans conteste, l’ensemble des expositions proposées. Elles sont généralement de grande qualité. Réclamée depuis des années, encore plus après celle de 2023 qui nous avait fait hurler de dépit, une grande exposition matrimoniale est enfin proposée au Musée d’Angoulême. Avec l’exposition « Moto Hagio, au-delà des genres », le shôjo manga (vous savez, celui qui s’adresse à un public féminin) est enfin mis à l’honneur. Si vous n’avez pas pu aller au festival, rassurez-vous, elle est accessible jusqu’au 17 mars. Sur une scénographie contrainte par le lieu (donc, année après année, elle est devenue assez classique), les deux co-commissaires (Xavier Guilbert et Léopold Dahan) ont su nous proposer une belle exposition, didactique dans un premier temps, balayant largement la carrière de la mangaka dans un second. Il est donc possible d’admirer tout le talent de Moto Hagio, notamment dans sa capacité à mettre de façon magistrale en page son récit. Les planches sont toutes mises en situation par des cartels développés, malheureusement peu lisibles car placés souvent trop bas et surtout écrits en noir sur un fond assez foncé, ce qui est aggravé par un éclairage oblique occulté par la présence des visiteuses et des visiteurs, forcément en nombre lors des quatre jours du festival ouverts au public. Nous ne féliciterons pas le scénographe qui a bien « merdé » sur le coup.

Une autre exposition était remarquable, celle consacrée au travail de Nine Antico. Il s’agit d’une autrice que je ne connaissais que de nom. Heureusement pour ma culture en matière de BD, la (pas si) petite mais intéressante rétrospective « Nine Antico, chambre avec vue » nous montrait une autre facette de la bande dessinée féminine, en proposant un propos féministe axée sur la culture populaire, ainsi que sur le rêve américain, à chaque fois à travers des femmes souvent touchantes dans leur comportement. Une belle mise en avant de la dernière œuvre de Nine Antico, Madones et putains, se déroulant dans l’Italie du XXe siècle, achevait de donner envie de lire l’ensemble de la bibliographie de l’autrice. Sa masterclass (titre pompeux pour dire que la rencontre se déroulait dans une grande salle) était tout aussi intéressante et superbement animée par Sébastien Thème (journaliste culturel, chroniqueur et producteur) que je découvrais (aussi) à cette occasion. Voilà un nouvel animateur qui faisait plaisir à voir et à entendre.

Cependant, le reste des exposition s’est révélé être globalement décevant alors que j’en attendais beaucoup pour certaines d’entre-elles. Je n’ai pas d’avis sur « Riad Sattouf, l’arabe du futur, œuvre-monde », n’ayant pas eu le temps de la visiter. Je n’ai pas beaucoup d’appétence pour le travail de l’auteur et ayant la possibilité de la voir jusqu’au 5 mai, je l’ai zappée, tout comme celle intitulée « Thierry Smolderen, le scénario est un bricolage ». Les deux sont situées au Vaisseau Mœbius, il est donc possible d’y aller bien après le festival. Toujours à propos des expositions non vues, il y avait « Lignes de départ » (au Nil), mais aussi celle consacrée à la série jeunesse Bergères guerrières. Nous zappons souvent l’Espace Jeunesse par manque de temps alors qu’il semblerait que les expositions y sont très souvent réussies, ce qui avait été le cas pour les deux dernières que nous avons pu voir. Nous n’avons pas été à celles organisées par d’autres organismes, telles que « Olivier Ledroit, Requiem » (à la C.C.I.) ou « Adolescents en guerre » au Musée du papier, par total inintérêt dans ces deux cas.

Le dimanche matin, une partie de notre groupe a préféré privilégier les expositions du Musée de la Bande Dessinée qui se sont, une nouvelle fois, révélées être plutôt moyennes, voire très moyennes : « Croquez ! La BD met les pieds dans le plat » est très rapidement foutraque et indigeste, « Photomatoon » est gentillette mais minuscule, « François Bourgeon et la traversée des mondes » est assez pauvre en explications, elle manque de mise en perspective. De plus, elle passait trop rapidement sur Les Passagers du vent et Le Cycle de Cyan. Il y avait heureusement de très belles planches en N&B. Cependant, où sont passées les super expositions du Musée de la BD d’il y a quelques années ? En dehors de l’éclaircie « Calvo, un maître de la fable » en 2020, ça commence à faire longtemps que nous n’avons pas eu quelque chose de vraiment remarquable.

Toutefois, il restait encore de quoi faire, tant la programmation est riche chaque année. C’est juste qu’elle n’a pas eu l’heur de me plaire… Deux exemples tout à fait parlant : « Attraper la course » permet d’admirer jusqu’au 10 mars de nombreuses planches de Lorenzo Mattotti, bédéaste, illustrateur et peintre de talent dont nous avions pu admirer des pièces magnifiques lors de la dernière édition du défunt Pulp Festival. La magie n’a pas opéré cette fois, peut-être à cause des textes plutôt inintéressants de Maria Pourchet, sans parler de la banalité du sujet à représenter. Seule la dernière petite salle possède une réelle atmosphère. Je n’en attendais pas grand-chose, je n’ai donc pas été réellement déçu par « Hiroaki Samura : corps et armes ». Son manga phare, L’Habitant de l’infini m’indiffère totalement, et ce, depuis une période où j’étais infiniment plus tolérant. Et ce ne sont pas les textes illisibles de Fausto Fasulo, le commissaire, qui a remonté mon intérêt. Par contre, la scénographie était sympa. J’avais l’impression de retrouver (en plus petit) l’exposition sur L’Attaque des titans où là aussi, c’était beaucoup d’esbroufe. Certes, c’était mieux dessiné cette fois, mais bon…

Toujours au rayon des déceptions, surtout quand on fait la comparaison avec la projection de l’année dernière consacrée à Druillet, nous avons « Dracula : immersion dans les ténèbres ». C’était peu impressionnant, moins immersif avec des problèmes de positionnement des vidéoprojecteurs placés ras-du-sol, ce qui créait sur les murs des ombres de visiteurs et visiteuses très malvenues, sans oublier une utilisation du plafond assez pauvre. Et comme je me fiche totalement de Shin’ichi Sakamoto, voilà un quart d’heure (le temps de se rendre sur place et de repartir) de perdu dans un programme heureusement peu chargé. Dernière déception, « Les 50 ans du concours de la bd scolaire ». Je m’attendais à pouvoir admirer l’évolution des centres d’intérêts des collégien·ne·s et lycéen·ne·s au fil des décennies, je n’y ai vu qu’un rapide retour en arrière à base d’affiches des différentes éditions et de pauvres textes versant un peu dans l’auto congratulation.

Bref, vous l’aurez compris, cette édition ne restera dans ma mémoire que pour sa première grande exposition matrimoniale… du moins en ce qui concerne ce type d’activité. Car, heureusement, le festival, ce n’est pas que ça. Il y a tant d’autres choses qui sont proposées que l’on arrive toujours à trouver quelque chose d’intéressant à faire ou à voir. Du moins, c’est ce qu’on attend du FIBD… En a-t-il été de même avec la cinquante et unième ? Vous le saurez dans la seconde partie de ce compte-rendu, qui est un peu plus enthousiaste, je vous rassure 🙂