Horizon Zero Dawn – les photos

Pour en finir avec Horizon Zero Dawn, et grâce notamment à ses nombreux MODs, voici une série d’images réalisées avec le mode photo intégré et avec la « caméra libre » du programme Gameplay Tweaks and Cheat Menu (GT&CM). Ces différentes images ont été ensuite retraitées sous Photoshop. Il y avait aussi l’idée de s’imposer des contraintes : format paysage pour être en adéquation avec l’affichage du jeu et présence d’Aloy (sauf pour les portraits des personnages préférés, bien entendu). Parfois, ça tourne à un petit instant ludique de type « où est Aloy ? » mais cherchez bien, elle est là ! Je me suis aussi efforcé de ne pas retenir les photos révélant trop certains aspects de l’histoire. Sauf pour les deux galeries spécifiques, je me suis limité à neuf photos pour chacun des neuf thèmes abordés ci-dessous. En tout, cent-une images vous ainsi sont proposées.

Paysages des Terres sacrées

Les Terres sacrées, d’où Aloy est originaire, propose une grande diversité de paysages entre forêts, zones rocheuses, montagnes enneigées, marécages, ruines imposantes, etc. C’est donc une suite inépuisable de lieux à découvrir et à fouiller, même si les matriarches interdisent aux Braves Nora de se rendre dans les ruines des Anciens.

L’Heliaume

L’Heliaume, berceau des Carja, est une zone étendue, soit désertique et rocheuse, soit composée de forêts tropicales bien touffues, sans oublier un lac à l’Ouest et des cours d’eau qui sont la bienvenue malgré la présence de carapateurs bien pénibles. Les tempêtes de sable y sont fréquentes, ce qui occulte toute vue sur les alentours. Le Nord de l’Heliaume borde en partie La Plaie, la porte d’entrée vers Ban-Ur, le lieu de (sur)vie des redoutables Banuk. Les espaces enneigés y sont donc omniprésents.

Dix-huit vues de Meridian

Meridian, la Ville du Soleil, est la capitale de l’Heliaume. Elle a été construite au sommet d’une mesa située tout près de la Flèche, un gigantesque artefact des anciens à l’usage inconnu. Trois ascenseurs ont été réalisés par les Oseram, des forgerons et des artisans de talent venus de la lointaine Requête, située au Nord de l’Heliaume et à l’Ouest de Ban-Ur. Ceux-ci, ainsi qu’un impressionnant viaduc permettent d’accéder au centre ville à partir des faubourgs situés en contrebas. La magnificence de Meridian valait bien une galerie dédiée composée de dix-huit photos prises sous autant de points de vue.

Les cimes enneigées de la Plaie

La Plaie, ancien champ de bataille entre les Banuk et l’envahisseur Carja, permet d’accéder à Ban-Ur. Néanmoins, comme pour la Requête, Aloy n’a pas besoin d’aller au cœur du territoire Banuk. En effet, il y a déjà de quoi à faire dans la Plaie. Et il y fait si froid que cela ne donne pas envie d’aller encore plus vers le Nord.

Quelques mimiques d’Aloy

Tout au long de sa quête sur ses origines, Aloy rencontre de nombreuses personnes à questionner. Elle observe aussi beaucoup. Ayant remporté l’Éclosion, Aloy a le droit de porter à sa convenance les peintures de Brave, d’Éclaireuse et même de Chercheuse puis que les matriarches lui ont octroyé ce titre qui lui permet d’aller n’importe où, y compris dans les zones interdites, sans être bannie de la tribu. Et si certains matins, elle manque de temps pour s’apprêter, elle peut très bien ne rien porter, ce qui lui va très bien.

Les baignades d’Aloy

Ayant pensé à prendre son (petit) monokini, Aloy profite de nombreuses zones aquatiques pour prendre un bain et être la plus propre possible. Bien entendu, ce n’est pas toujours un moment de détente lorsque trop de machines rôdent dans le coin ou que l’eau est un peu trop froide.

L’espace NSFW

Vu le nombre de MODs dénudant plus ou moins Aloy, et ayant réussi à les faire fonctionner pour la plupart, il m’était impossible de ne pas capturer quelques scènes proposant de la nudité… féminine forcément. Bien entendu, la galerie n’est pas directement visible afin que celles et ceux qui ne sont pas intéressé·e·s ou désapprouvent (à juste titre) ces représentations n’aient pas à les subir, appliquant ainsi l’avertissement Not Safe For Work qui se généralise sur Internet.

Série de portraits

Il y a dans le jeu de nombreux personnages dont plusieurs sont particulièrement notables. Les neuf portraits présentés ici sont représentatifs de mes préférés. Comme vous pouvez le constater la gente féminine est plutôt mise à l’honneur, et ma préférence va nettement aux Oseram. J’aurai pu en mettre d’autres, comme Nil, Elida, Teb, ou Gildun mais il fallait faire un choix…

Proud Aloy

Tout le monde le dira, Aloy est une personne humble, simple, qui refuse qu’on la mette sur un piédestal ou qu’on la vénère. Pourtant, elle peut être fière de tout ce qu’elle accomplit, et parfois, ça se voit au détour d’une situation ou d’une expression sur son visage.

Divers et surprenant

Terminons par une sorte de fourre-tout composé de photos qui n’ont peut-être pas leur place dans les neuf autres thèmes. De ce fait, il n’y a pas de fil conducteur apparent, il y a seulement la volonté de montrer des images parfois surprenantes, inattendues ou impressionnantes, comme c’est le cas avec une Aloy toute bariolée ou en cheveux courts.

Et voilà ! J’espère que vous avez pris autant de plaisir à regarder ces photos que moi à créer cette galerie dédiée à Horizon Zero Dawn et son héroïne, Aloy (mais c’était aussi beaucoup de boulot). J’espère aussi que vous avez été parfois surpris·e ou charmé·e ! Dans quelque temps, ce sera le tour d’Horizon Forbidden West de faire l’objet de plusieurs billets. Forcément, je ne vais pas résister encore longtemps à acquérir une PlayStation, ha ha ! D’ailleurs, si le dernier opus vous intéresse, n’hésitez pas à aller voir les nombreuses photos et les dessins que Kinoumenthe consacre à la franchise Horizon.

Horizon Zero Dawn et ses MODs

En grand fan de la licence Horizon et attendant de jouer un jour (plutôt) lointain à Forbidden West, je me suis amusé à regarder différents MODs qui existent pour Zero Dawn. Voici en texte et en images le résultat de ces recherches…

Un MOD ? Qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit ici d’une modification non officielle s’appliquant à un jeu vidéo. Il ne faut pas confondre un MOD avec un cheat (ou trainer) comme ceux que l’on peut trouver sur Megagames. Les cheats servent à tricher en cours de jeu, en augmentant en fonction de ses besoins ses réserves d’or, ou de soldats. C’est un utilitaire de ce type que que j’utilise pour le jeu Pathfinder: Wrath of the Righteous, ce qui me prive des succès Steam (mais je n’ai pas le courage d’y jouer honnêtement). Au passage, il faut toujours se méfier des sites de cheats qui peuvent proposer des utilitaires qui vont chercher à pirater votre Windows. Ce n’est pas tant le site qui peut être coupable de tels agissements que les personnes qui les proposent via ces plateformes (qui, de toutes façon, ne font pas de gros efforts contre ce fléaux).

Les mods sont donc des modifications apportées au jeu afin d’enrichir son contenu. Ce sont des créations de fans illégales mais tolérées voire encouragées. Cependant, outre de disposer de beaucoup de temps, il faut surtout maîtriser des logiciels tiers pour cela. Par exemple, pour changer les tenues d’Aloy (notamment pour la dénuder), il faut utiliser des programmes comme Blender avec son extension dédiée à HZD (afin de manipuler les objets 3D du jeu) et Project Decima qui permet d’extraire et de réintégrer ces fameux objets 3D. Il existe d’autres logiciels que l’on peut trouver notamment sur GitHub mais ils sont parfois encore plus difficiles à utiliser, certains étant proposés sans installeur (exemple : HZDCoreEditor qui utilise .net). C’est aux utilisateurs de gérer les programmes sources et d’installer les ressources externes nécessaires, le tout étant livré avec le minimum d’explications. Inutile de dire qu’il faut de la persévérance et des compétences pour arriver à quelque chose de correct tant ce sont des outils complexes. Néanmoins, cela permet aux modders de pratiquer certains outils 3D, de montrer leurs maîtrise, de se faire une carte de visite, voire d’en vivre grâce à Patreon et certains jeux grands publics à très gros succès, si on en croit un article de Numerama.

HDZ et ses MODs

Grâce à ces différents utilitaires et au courage des modders, un certain nombre de MODs sont disponibles et facilement installables. En effet, Decima, le moteur de Horizon Zero Dawn, est assez permissif et il est généralement simple d’ajouter telle ou telle modification proposée sur NexusMOD, le site de référence en la matière. Nous pouvons classer les différents MODs en quatre catégories : gameplay, graphisme, apparence et éditeur de stats (cheat). Il faut à cela ajouter les sauvegardes qui permettent de jouer avec un certain nombre de compétences ou de lieux débloqués mais ce ne sont pas des modifications du jeu à proprement parler. Voyons donc ce que nous propose NexusMOD…

Les modifications relevant du gameplay

Il s’agit de MODs affectant l’équilibre des forces dans le jeu. Il existe une série de modifications qui vont permettre d’avoir plus de ressources, plus d’espace de stockage, des améliorations d’arme ou de tenue plus efficaces. Pour ma partie NG+ (on refait le jeu mais avec quelques objets débloqués et un niveau de difficulté bloqué), j’ai ajouté le double MOD Incarn’s Enhanced Coils qui permet d’avoir facilement des armes et des tenues au maximum de leurs capacités, ce qui rend l’usage de l’armure antique inutile (elle devient même moins performante que n’importe quelle tenue améliorée à 150 ou 200%), ce qui facilite grandement les combats, surtout dans les niveaux les plus difficiles. Il y a d’autres modifications qui permettent d’avoir plus d’espace de stockage et de munitions et de ne pas avoir à gérer ses ressources aussi souvent que la normale.

Il est facile d’installer ces MODs, ils sont fournis sous la forme de fichiers .bin (binaires) à placer dans un dossier précis du jeu (le dossier Packed_DX12). Après, ça fonctionne ou ça ne fonctionne pas, un MOD peut même planter le jeu au démarrage. Mais dans ce cas, il suffit de supprimer les fichiers coupables, il n’y a rien à désinstaller. En effet, les MODs sont faits pour telle ou telle version du jeu, avant ou après le DLC (une extension officielle qui modifie souvent en profondeur le jeu original). Ils ne sont donc pas toujours compatibles avec les patchs les plus récents. Certains MODs sont mis à jour par leur créateur, mais la plupart du temps, il n’y a pas d’évolution ni de support, ce qui peut se comprendre.

Les modifications relevant de l’aspect visuel

L’aspect visuel d’un jeu est toujours quelque chose de très étudié, surtout quand il s’agit d’un jeu AAA. À ce propos, il est amusant de constater le travail qui a été effectué au fil des ans sur HZD grâce à une vidéo Youtube. Cependant, il y a toujours des personnes qui veulent un affichage qui correspond mieux à leurs goûts. Il y a deux manières de changer visuellement le jeu. La première agit sur le rendu du jeu à l’écran, notamment en modifiant les shaders. Ceux-ci sont des processus de calcul pour, notamment, effectuer le rendu de la luminosité, du contraste et des couleurs des objets 3D affichés. ReShade est un programme qui va effectuer ce travail entre HZD et la carte graphique, permettant de modifier un grand nombre de réglages. Ces derniers sont proposés ensuite sur Internet, par exemple sur le site de ReShade. Les changements sont parfois très subtils, et souvent ne présentent pas beaucoup d’intérêt. Certains vont jusqu’à proposer des shaders et des textures de ReShade modifiés par leur soins. Sans aller jusqu’à là, on peut s’amuser à faire des effets délirants en activant certaines options, ou tout simplement apprécier d’avoir une image un peu plus lumineuse, contrastée ou saturée.

L’autre méthode, autrement plus complexe, consiste à agir sur l’apparence des objets 3D. Il est ainsi possible de changer l’aspect de telle ou de telle tenue, voire la forme de telle ou telle personne ou machine. Cela demande d’extraire les données 3D concernant l’objet à modifier, de faire les modifications puis de les réinjecter dans le jeu. Dans ce cas, Decima Explorer et Blender (déjà évoqués dans ce billet) seront vos amis. Comme il fallait s’en douter, de nombreux MODs permettent de modifier l’aspect ou la tenue de notre héroïne. Les pires sont ceux qui la dénudent plus ou moins totalement ou qui lui font une taille (encore) plus fine, qui effacent les tâches de rousseurs et tous les « défauts » du visage. À l’inverse, une modification permet d’avoir une Aloy plus massive (qui a dit grosse ?). Les plus amusantes permettent de porter une tenue décontractée (un mini short en jean et un top bandeau) ou de porter la combinaison d’Elza Walker. Le programme Aloy’s Adjustment permet de remplacer une tenue par une autre, voire par un autre personnage en générant un fichier .bin qu’il suffira de placer à l’endroit idoine. Il est même possible à n’importe qui de mixer MODs existants et remplacement pour obtenir une Aloy en sous-vêtement et à demi-nue sans savoir utiliser des logiciels à l’ergonomie complexe.

Néanmoins, il faut avoir à l’esprit que ces modifications peuvent entrer en conflit les unes avec les autres, voire faire planter complètement le jeu. Si c’est un simple fichier .bin, il suffit de le supprimer et le problème est résolu. S’il a fallu utiliser Decima Packer, il vaut mieux ne pas avoir oublié de sauvegarder le dossier Packed_DX12 (ou à tout le moins le fichier Initial.bin qui fait ses 16 Go bien tassés).

Tricher, tout simplement…

Comme déjà dit, il faut faire très attention à l’origine des programmes de triche car certains peuvent être « vérolés ». Ceux qui viennent de GitHub ou d’un site comme NexusMOD sont fiables et il faut les privilégier. Le programme Gameplay Tweaks and Cheat Menu est très complet et les options de triche par défaut peut être activées ou désactivées avec un éditeur de texte. Surtout , elles sont accessibles par le biais d’un menu que l’on appelle par une touche du clavier. Ces options vont bien plus loin que de simples améliorations de statistiques ou des munitions / ressources infinies. Il est ainsi possible de changer l’heure du jour, de modifier le temps qu’il fait, etc. Il est possible aussi de désactiver certaines petites animations ou le ralentissement des mouvements lorsque le focus est activé (ça, c’est le côté tweaks). On peut aussi s’amuser avec la « caméra libre » et créer des images originales. Cerise sur le gâteau, ce programme permet d’aller visiter (enfin, quand ça veut bien fonctionner) deux lieux normalement inaccessibles mais qui servent à générer des animations en « temps réel », ces insertions narratives qui rythment l’histoire.

Cependant, tous ces MODs sont réservés à la version PC Windows, Sony ayant (comme tous les fabricants de consoles) verrouillé ses PS4 et 5. On ne bidouille pas sur console ! Il faudra donc attendre un éventuel portage de Forbidden West pour profiter de l’ingéniosité des modders lors des nouvelles aventures d’Aloy.

Les RPG sur PC ? C’est encore !

Il y a six mois, je parlais d’une pause à venir dans les jeux vidéo, après avoir terminé Pathfinder: Kingmaker. De pause, il n’y en a pas eu réellement, jouant de temps en temps à Titant Quest, un RGP orienté action qui, malgré sa richesse scénaristique et un monde développé, ne me procure aucune addiction. Parfait donc pour passer un peu de temps devant son PC de façon occasionnelle. Cependant, la sortie de Pathfinder: Wrath of the Righteous début septembre m’a fait réellement replonger dans le monde des CRPG en 3D isométrique et dans celui de Golarion.

Cette nouvelle aventure se déroule dans un lieu différent que dans Kingmaker. Basée sur la campagne papier du même nom, Wrath of the Righteous se situe dans le royaume de Sarkoris, proche de la Plaie du Monde, dont la capitale, Kénabres, est tombée sous les coups du seigneur démoniaque Deskari. Bien entendu, tous les espoirs de repousser cette nouvelle invasion de Golarion repose sur nos (pas si frêles) épaules. Tout en reprenant les mêmes mécanismes de jeu que son prédécesseur (exploration du monde en équipe, combats en temps « réel », gestion des conquêtes), ce nouvel opus ajoute une dimension un peu plus stratégique avec des armées qui doivent combattre des armadas de monstres : c’est la « croisade contre le mal ». La partie gestion avait tendance à faire pièce rapportée tout en apportant un peu d’originalité à Kingmaker. Il en est de même dans Wrath of the Righteous. L’ajout des combats entre armées donne malheureusement la même impression et demande pas mal de tactique. Il en résulte un jeu difficile à maîtriser, encore plus que Kingmaker.

J’avoue ne pas être totalement conquis par ce nouveau mélange des genres. N’ayant pas trop de temps et encore moins de courage, j’ai installé dès le début un mod qui permet de changer toutes les statistiques du jeu. J’use et abuse de ce module de triche pour avoir des ressources suffisantes et surtout des armées digne de ce nom. Steam n’aimant pas les tricheurs, je ne gagne aucun succès, tant pis. Heureusement, l’histoire reste toujours appréciable et donne envie de connaître la suite. Il faut dire que là aussi, elle est développée avec de nombreux NPC avec qui interagir. Les compagnonnes et compagnons sont vraiment intéressant·e·s. De plus, les dialogues sont toujours aussi nombreux. Cependant, après avoir passé plus d’une quarantaine d’heure (un tiers du jeu ? moins certainement), j’ai mis Wrath of the Righteous en pause…

En effet, Horizon Zero Dawn est passé par là. J’avais promis à une fan « hardcore » d’acheter la version PC (le jeu est édité par Sony et a été réalisé à l’origine pour la PS4) lorsque qu’une remise de 50% au moins serait proposée par Steam. À l’approche des fêtes de fin d’année, cela n’a pas manqué et j’ai tenu ma promesse. Mal m’en a pris car me voilà captivé par ce RPG qui n’a rien de japonais (il est réalisé par un studio néerlandais). Bénéficiant d’une 3D superbe (pourtant ma GeForce GTX 1050ti est poussée dans ses derniers retranchements et je ne peux pas tout mettre au maximum), d’un monde ouvert (ça change des Kingmaker), de très nombreuses cinématiques et d’un système de combats orienté action, le changement est assez radical. Pourtant, cela fonctionne complètement sur moi !

Dans un monde futuriste et post apocalyptique, l’humanité a perdu la maitrise de la technologie du passé et s’est regroupée en tribus qui s’entendent plus ou moins bien entre elles. Des machines zoomorphes hantent les lieux et elles sont de plus en plus agressives envers les humains qui les chassent pour en recueillir les ressources qu’ils ne sont plus capables de créer par eux même. Lance, arc, fronde sont leurs armes et il est souvent difficile de survivre à la confrontation avec des « animaux » protégés par un blindage et/ou des champs de force, bourrés de technologies comme des lasers, des canons lance-flamme, etc. Heureusement que ces machines sont particulièrement stupides et que l’exploitation de leurs faiblesses alliée à une grande mobilité (ou au contraire, à une furtivité bienvenue) permet de s’en sortir. Ainsi, Aloy (la jeune fille que l’on incarne dans le jeu) va devoir améliorer ses compétences de chasseuse, mais aussi de combattante et même de hackeuse. Surtout, elle est lancée dans une quête qui mélange recherche de ses origines (elle est une orpheline aux parents inconnus), vengeance de sa tribu d’adoption (qui l’a pourtant longtemps traitée en paria), complots à déjouer et compréhension du monde qui l’entoure. Pour cela, elle va devoir arpenter un monde très étendu et varié (surtout avec l’adjonction de l’extension Frozen Wild), affronter de nombreux dangers et rencontrer des personnages plus ou moins hauts en couleurs et pas toujours très recommandables.

D’après les critiques de jeux vidéo, Horizon Zero Dawn ne propose rien de bien original en matière de monde ouvert car on y retrouve de nombreuses influences issues de franchises célèbres comme Assassin’s Creed ou Far Cry. Comme je n’y ai pas joué, ce n’est pas vraiment un souci en ce qui me concerne : tout est nouveau pour moi, que ça soit la recherche de ressources, la fabrication de munitions, de pièges ou de potions, l’amélioration des armes et tenues, la progression dans l’arbre des compétences, la découverte du monde et de sa carte, etc. L’histoire est prenante : le monde original proposé, la richesse des quêtes et les combats épiques contre des machines de plus en plus gigantesques et puissantes font tout le sel du jeu et le rendent incroyablement addictif. Sans oublier le fait que la version PC peut être visuellement sublime si la carte graphique le permet (la version PS4 de base fait un peu son âge, par contre).

En fait, ma plus grosse difficulté est d’arriver à maîtriser le double maniement clavier et souris (j’ai essayé un court instant le gamepad, j’ai arrêté de suite). Ce manque de contrôle est particulièrement prégnant lors des combats où ça va un peu trop vite pour moi et où je perds souvent de vue les ennemis (surtout quand la caméra vous serre d’un peu trop près). Après avoir débuté le jeu en mode histoire (mais là, les combats sont vraiment trop faciles), je suis passé en mode facile et je pense que je vais y rester. En effet, j’ai déjà assez de mal comme ça avec certaines bestioles, surtout depuis que je suis chez les Carja (il faut généralement utiliser les bonnes armes de la bonne façon). Car, il faut le dire, je suis plus une bourrine qu’une tueuse à distance. La subtilité dans les combats, ce n’est pas trop pour moi et les confrontations avec, par exemple, les Dents-de-scie ou les Hautes-pattes, se finissent généralement à la lance. Mais bon, j’y arrive de mieux en mieux à force de combats. Je fais aussi les différents tutoriels, tente les épreuves de chasse, etc. Comme après un peu plus de trente heures de jeu, je n’ai réalisé que 30% de l’aventure en trois semaines (il faut dire que je cherche à faire toutes les quêtes et tâches secondaires), qu’il y a en plus l’extension à faire, je pense que je vais dire « encore » une bonne partie du premier semestre de l’année 2022. Impossible de se plaindre, ceci-dit. Ensuite, étant donné que Horizon Forbiden West ne sortira sur PlayStation qu’en février 2022, il va me falloir ne pas être pressé pour pouvoir acheter la version PC et y jouer (car non, je ne prendrai pas une PS5 et j’attendrai le portage PC et la fin de l’exclusivité).